Le Doublé aux Gets
Photos by Michele Mondini. Video by Trax Media
Aldridge et Martin signent un doublé. Le Cannondale Factory Racing brille en force sur les terres françaises.
Les montagnes au-dessus des Gets étaient au centre de l'attention en ce mois août. Le soleil alpin frappait fort sur ses pentes. L’air pesait lourd sur le parcours. Chaque trajectoire exigeait une précision absolue. A chaque tour le peloton s'amenuisait. La Cannondale Factory Racing n’a pas fléchi. Elle s'est élevé.
Vendredi soir a lancé les hostilités. Short Track. Six tours à un rythme effréné. Le genre de course où une seule respiration peut te faire perdre des places. Charlie Aldridge est resté solide au cœur du tumulte. Les coureurs frottaient, les trajectoires se resserraient, le circuit se repliait sur lui-même. Il a attendu, observé, puis a frappé en lançant son attaque — nette, décisive. Quand il a franchi la ligne, le vacarme derrière lui s’était déjà dissipé. Sa première victoire en Coupe du Monde élite. Un moment gravé. Une empreinte qui ne s’effacera pas.
La course féminine a suivi son propre tempo. Jolanda Neff a gardé dans les ascensions, chaque tour exécuté avec la même précision. Neuvième à l’arrivée. Une performance qui ne parle pas par le spectacle, mais par la constance. Ana Santos, elle, a signé une autre forme de victoire. De retour après blessure. Première Coupe du Monde terminée depuis des mois. Pas de retour en douceur. Pas de demi-mesure. Elle a affronté la totalité du parcours avec une détermination silencieuse.
Dimanche soir, le bilan était limpide. Deux victoires. Quatre coureurs dans le top 10. Une équipe portée par la motivation, la résilience et une soif de victoire insatiable.
Tout au long du week-end, le Scalpel a laissé son empreinte. De l’attaque décisive d’Aldridge à la démonstration de Cole, du coup d’éclat de Martin sur ses terres à la maîtrise de Neff dans le top 10, jusqu’au retour discret mais puissant d’Ana Santos. Les Gets s’est transformé en terrain d’expression pour Cannondale Factory Racing.
Ce n’était pas une simple série de résultats. C’était un chapitre gravé dans la légende vivante de Cannondale Factory Racing — du genre qui définit une saison et élève les champions au rang de mythes.